Among the books that I read, are also (and mercifully) books that are not related to travel writing. Unless you follow me on Goodreads, you don't get to find out that these lovelies have been part of my life! So here's a 2017 wrap-up, with my Goodreads ratings (1 to 5 ★). The "Aloud" (🗣) icon marks books that my wife and I have been reading to each other at tea time (a habit we cherish). Happy reading!
Parmi les livres que je lis ne figurent pas uniquement (et heureusement) des récits de voyage. A moins que vous ne me suiviez sur Goodreads, rien ne vous indique que ces petits chéris ont fait partie de ma vie ! Alors voici un résumé pour 2017, avec mes évaluations Goodreads (1 à 5 ★). L'icône "Voix Haute" (🗣) indique les livres que ma femme et moi nous nous sommes lus à voix haute, à l'heure du thé (une habitude qui nous est chère). Bonnes lectures !
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Based On True Stories Collected From Real (French) PeopleFirst CourseOnly two days left. You head to the cashier with that jar of sundried tomatoes in your hand. You get distracted with the gingerbread men staring at you from the end of each lane. You stop and consider making some. Bill Crosby’s White Christmas starts playing from the supermarket’s ceiling. Christmas decorations everywhere. A guy down the gluten-free lane is looking agitated. He is talking to himself.
Back home, you put the kettle on. Your Christmas tree looks nice this year. Your partner built a Nativity scene with odd pieces of Lego. The Rois Mages are built after some of the Village People, Mary looks queer and Jesus is black. Hi love, it’s mom. It is December 14, 2017 and you’re not yet born. In fact, you don’t even exist. Not a single cell of you does. The in vitro didn’t happen yet, and I have no idea if it’ll work.
Retranscription d'une Conférence donnée lors de la Japan Touch |
“J’apprécie beaucoup votre travail, votre regard sur le monde et les mots qui l’accompagnent. Merci pour ce beau voyage !” T., photographe de presse. | “Il y a une émotion particulière entre photo et encre de chine, comme un goût d’autrefois. Ces photos sont intrigantes. Merci.” L. |
“Coup d’oeil sur le portfolio : magique. Des bouts de vies qui se sont croisées à Venice Beach en 2010, sans le savoir. Quelle histoire ! Photos magnifiques.” I., globe-trotteuse. | “Une expo, un livre photo avec du texte, une expérience de vie… Un projet abouti. Je suis admiratif de ce travail, ce besoin, ce cadeau pour les yeux, le coeur et l’esprit”. K., photographe de rue. |
Alors merci à vous. Merci d’avoir fait revivre ces clichés et ces mots dans vos esprits. Merci aussi pour vos retours, vos mains posées sur mon portfolio Get Lost, que j’ai créé pour l’occasion. Merci enfin pour vos sourires amusés ou émus en feuilletant les visages de mon photo-reportage canadien Portraits of Golden, BC.
Je ne sais pas encore si Meian va vivre d’autres aventures : ça fait partie des choses qui seront en discussion dans les semaines et mois à venir. Vous m’avez mis des projets plein la tête, et je ne manquerai pas de vous en tenir informé·e·s.
Sincèrement,
Pour en savoir plus sur "Meian" :
English version here
Ca fait un an et demi environ que, à la maison ou sur la route, j’explore par dizaines les rayons des bouquinistes, à la recherche de récits de voyage écrits par des femmes. Cette 3ème édition de la série "4 Travel Books for Your Summer", traduite tardivement ici à l'orée de l'hiver, reflète bien ce temps passé en recherches. Pour en savoir plus sur la question des inégalités de genre dans les récits de voyage, vous pouvez lire cette traduction en français de l’article qui m’avait été commandé par Matador Network.
J’ai douloureusement conscience du fait que cette sélection est très “occidento-centrée” et très “blanche”. Disons qu’elle reflète les contextes géographiques et culturels dans lesquels j’ai trouvé ces bouquins. De nombreux projets littéraires et/ou éditoriaux, dont 4WD, tentent de changer ce genre de biais. En attendant, j’espère que vous apprécierez ces livres, écrits par des femmes issues de différents milieux et dont les cheminements ont été tout aussi différents.
Ce post a originellement été écrit en anglais. Sur les 4 ouvrages revus ici, 2 n’ont à ce jour pas été traduits en français ; ils sont marqués d'une astérisque. Par ailleurs, les citations sont des traductions personnelles qui ne rendent sans doute pas justice au texte original. Merci de vous reporter à la version en anglais pour le visualiser.
J’ai douloureusement conscience du fait que cette sélection est très “occidento-centrée” et très “blanche”. Disons qu’elle reflète les contextes géographiques et culturels dans lesquels j’ai trouvé ces bouquins. De nombreux projets littéraires et/ou éditoriaux, dont 4WD, tentent de changer ce genre de biais. En attendant, j’espère que vous apprécierez ces livres, écrits par des femmes issues de différents milieux et dont les cheminements ont été tout aussi différents.
Ce post a originellement été écrit en anglais. Sur les 4 ouvrages revus ici, 2 n’ont à ce jour pas été traduits en français ; ils sont marqués d'une astérisque. Par ailleurs, les citations sont des traductions personnelles qui ne rendent sans doute pas justice au texte original. Merci de vous reporter à la version en anglais pour le visualiser.
Expo Photo Meian : Le Japon entre Clairs et Obscurs,
Japan Touch 2017 à Lyon, les 2 et 3 décembre.
Japan Touch 2017 à Lyon, les 2 et 3 décembre.
Meian. Kanji : 明暗. En japonais, “clair-obscur”.
Mais également “clair et obscur”, “lumière et ombre”. Métaphoriquement, “le positif ou le négatif”, “le bonheur ou la tristesse”... la différence qui résulte de ce contraste, vous comprenez ? Meian est un mot chargé de sens, et il va comme un gant à cette expo.
Mais également “clair et obscur”, “lumière et ombre”. Métaphoriquement, “le positif ou le négatif”, “le bonheur ou la tristesse”... la différence qui résulte de ce contraste, vous comprenez ? Meian est un mot chargé de sens, et il va comme un gant à cette expo.
Dans Meian, j’ai choisi pour vous 21 clichés. Organisés en diptyques, triptyques ou quadriptyques, ils vous emportent avec eux dans les rues et les campagnes de Honshu et Kyushu le temps d’un été. Votre itinéraire commence à Hiroshima. C’est également là qu’il finira, dans un flash.
Des extraits de mes carnets de voyage parsèment l’expo, en pointillés. Ils me permettront d’entamer un dialogue avec vous, d’expliquer certains lieux, certains visages. De vous raconter le flou de l’humidité, les hautes lumières du soleil de juillet, la fraîcheur des ombres, les verts riches et les rouges désaturés des heures qui précèdent un typhon.
Mais ce voyage de quelques minutes ou plus, c’est avant tout vous qui le ferez. J’ai hâte de savoir ce que, à votre retour, vous aurez à me raconter.
Des extraits de mes carnets de voyage parsèment l’expo, en pointillés. Ils me permettront d’entamer un dialogue avec vous, d’expliquer certains lieux, certains visages. De vous raconter le flou de l’humidité, les hautes lumières du soleil de juillet, la fraîcheur des ombres, les verts riches et les rouges désaturés des heures qui précèdent un typhon.
Mais ce voyage de quelques minutes ou plus, c’est avant tout vous qui le ferez. J’ai hâte de savoir ce que, à votre retour, vous aurez à me raconter.
To The Victims of Street Photography
Version française ici

In a recent piece in The Coffeelicious on Medium, photojournalist Edward Crawford explains how new image recording technologies changed his approach to street photography. New technologies such as smartphones, GoPros, even drones, raise once again the question of the privacy of the photographed persons, and Crawford invites his peers to discuss the issue. So I thought, why not bring the victims around the table, and explain and say what we have to say for ourselves?
I am a travel writer and photographer. One day in the streets of London, I started shooting portraits of strangers. I was instantly hooked. However, as a rule, privacy and image rights become crucial issues when an artist turns to street photography. I was not too sure about being an artist, but I sure was no exception to that rule. This piece includes some of the portraits I have shot around the world since then. I have no idea who these people are. More to the point, they have no idea they’ve been photographed.
I am a travel writer and photographer. One day in the streets of London, I started shooting portraits of strangers. I was instantly hooked. However, as a rule, privacy and image rights become crucial issues when an artist turns to street photography. I was not too sure about being an artist, but I sure was no exception to that rule. This piece includes some of the portraits I have shot around the world since then. I have no idea who these people are. More to the point, they have no idea they’ve been photographed.
AuX Victimes De la Photographie De Rue
English version here

Dans un récent article du Coffeelicious sur Medium, le photojournaliste Edward Crawford décrit comment les nouvelles technologies ont changé sa pratique de la photographie de rue. Les smartphones, les GoPros, voire même les drones, posent une énième fois la question de la vie privée des personnes photographié·e·s. Crawford invite ses pairs à entamer une discussion publique à ce sujet. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas inviter les victimes autour de la table, et nous expliquer auprès d’elles ?
Je suis autrice et photographe de voyage. Un jour dans les rues de Londres, j’ai commencé à prendre des portraits d’inconnu·e·s dans la rue. J’ai accroché tout de suite. Mais en règle générale, les questions de vie privée et de droits à l’image deviennent cruciales lorsqu’un·e artiste se tourne vers la photographie de rue. Je ne savais pas trop si j’étais une artiste, mais j’ai su très vite que je ne pouvais pas plus longtemps ignorer ces questions.
Le présent article comprend quelques-uns des portraits que j’ai pris autour du monde depuis lors. Je ne sais pas qui sont ces gens. Mais ce qui nous occupe ici, c’est que ces gens ne savent pas qu’ils ont été photographiés.
Je suis autrice et photographe de voyage. Un jour dans les rues de Londres, j’ai commencé à prendre des portraits d’inconnu·e·s dans la rue. J’ai accroché tout de suite. Mais en règle générale, les questions de vie privée et de droits à l’image deviennent cruciales lorsqu’un·e artiste se tourne vers la photographie de rue. Je ne savais pas trop si j’étais une artiste, mais j’ai su très vite que je ne pouvais pas plus longtemps ignorer ces questions.
Le présent article comprend quelques-uns des portraits que j’ai pris autour du monde depuis lors. Je ne sais pas qui sont ces gens. Mais ce qui nous occupe ici, c’est que ces gens ne savent pas qu’ils ont été photographiés.