Dear abandoned blog, Medium profile and Facebook page,
this is a message to tell you that I did not die. I gave birth 12 months, 1 week, and 6 days ago. I have let my stats drop and grow wild to run after a comet.
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It came back yesterday, adorned with a hastily-scribbled note and two stickers from the post services. We had sent it on December 22nd, 2017. You know, for the New Year and all that. It went from Lyon, France, to Calgary, Canada. And back.
Version française ici
THE "WONDER WOMEN WEDNESDAYS" (3WD) SERIES
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“J’apprécie beaucoup votre travail, votre regard sur le monde et les mots qui l’accompagnent. Merci pour ce beau voyage !” T., photographe de presse. | “Il y a une émotion particulière entre photo et encre de chine, comme un goût d’autrefois. Ces photos sont intrigantes. Merci.” L. |
“Coup d’oeil sur le portfolio : magique. Des bouts de vies qui se sont croisées à Venice Beach en 2010, sans le savoir. Quelle histoire ! Photos magnifiques.” I., globe-trotteuse. | “Une expo, un livre photo avec du texte, une expérience de vie… Un projet abouti. Je suis admiratif de ce travail, ce besoin, ce cadeau pour les yeux, le coeur et l’esprit”. K., photographe de rue. |
Alors merci à vous. Merci d’avoir fait revivre ces clichés et ces mots dans vos esprits. Merci aussi pour vos retours, vos mains posées sur mon portfolio Get Lost, que j’ai créé pour l’occasion. Merci enfin pour vos sourires amusés ou émus en feuilletant les visages de mon photo-reportage canadien Portraits of Golden, BC.
Je ne sais pas encore si Meian va vivre d’autres aventures : ça fait partie des choses qui seront en discussion dans les semaines et mois à venir. Vous m’avez mis des projets plein la tête, et je ne manquerai pas de vous en tenir informé·e·s.
Sincèrement,
Pour en savoir plus sur "Meian" :
To The Victims of Street Photography
Version française ici

In a recent piece in The Coffeelicious on Medium, photojournalist Edward Crawford explains how new image recording technologies changed his approach to street photography. New technologies such as smartphones, GoPros, even drones, raise once again the question of the privacy of the photographed persons, and Crawford invites his peers to discuss the issue. So I thought, why not bring the victims around the table, and explain and say what we have to say for ourselves?
I am a travel writer and photographer. One day in the streets of London, I started shooting portraits of strangers. I was instantly hooked. However, as a rule, privacy and image rights become crucial issues when an artist turns to street photography. I was not too sure about being an artist, but I sure was no exception to that rule. This piece includes some of the portraits I have shot around the world since then. I have no idea who these people are. More to the point, they have no idea they’ve been photographed.
I am a travel writer and photographer. One day in the streets of London, I started shooting portraits of strangers. I was instantly hooked. However, as a rule, privacy and image rights become crucial issues when an artist turns to street photography. I was not too sure about being an artist, but I sure was no exception to that rule. This piece includes some of the portraits I have shot around the world since then. I have no idea who these people are. More to the point, they have no idea they’ve been photographed.
AuX Victimes De la Photographie De Rue
English version here

Dans un récent article du Coffeelicious sur Medium, le photojournaliste Edward Crawford décrit comment les nouvelles technologies ont changé sa pratique de la photographie de rue. Les smartphones, les GoPros, voire même les drones, posent une énième fois la question de la vie privée des personnes photographié·e·s. Crawford invite ses pairs à entamer une discussion publique à ce sujet. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas inviter les victimes autour de la table, et nous expliquer auprès d’elles ?
Je suis autrice et photographe de voyage. Un jour dans les rues de Londres, j’ai commencé à prendre des portraits d’inconnu·e·s dans la rue. J’ai accroché tout de suite. Mais en règle générale, les questions de vie privée et de droits à l’image deviennent cruciales lorsqu’un·e artiste se tourne vers la photographie de rue. Je ne savais pas trop si j’étais une artiste, mais j’ai su très vite que je ne pouvais pas plus longtemps ignorer ces questions.
Le présent article comprend quelques-uns des portraits que j’ai pris autour du monde depuis lors. Je ne sais pas qui sont ces gens. Mais ce qui nous occupe ici, c’est que ces gens ne savent pas qu’ils ont été photographiés.
Je suis autrice et photographe de voyage. Un jour dans les rues de Londres, j’ai commencé à prendre des portraits d’inconnu·e·s dans la rue. J’ai accroché tout de suite. Mais en règle générale, les questions de vie privée et de droits à l’image deviennent cruciales lorsqu’un·e artiste se tourne vers la photographie de rue. Je ne savais pas trop si j’étais une artiste, mais j’ai su très vite que je ne pouvais pas plus longtemps ignorer ces questions.
Le présent article comprend quelques-uns des portraits que j’ai pris autour du monde depuis lors. Je ne sais pas qui sont ces gens. Mais ce qui nous occupe ici, c’est que ces gens ne savent pas qu’ils ont été photographiés.